THE LAB EXPERIENCE – The Lab Experience
Brésil, 2025, digipack (44:33)
Il est devenu bien rare de nos jours de voir des albums émerger du Brésil, terre pourtant si accueillante et propice au renouveau progressif des années 80/90. Derrière ce nom un peu barbare, se dissimule le claviériste Luiz Alvim, bien connu des amateurs de prog pour avoir participé aux deux albums de Sleepwalker Sun et au projet international Swappers Eleven (créé en marge des Marillion Weekend).
Si le rock progressif se définit souvent par des compositions complexes, de la virtuosité et une volonté de repousser les limites, le premier album de The Lab Experience s’inscrit parfaitement dans cette démarche. Luiz Alvim y adhère pleinement, par son jeu virtuose bien sûr, mais aussi par l’abandon de la guitare, l’un des instruments fondamentaux du genre. Le résultat est un album qui bouscule les conventions tout en conservant la profondeur et la complexité que les fans de musique progressive recherchent. En adoptant le concept d’homme-orchestre, Luiz Alvim réinvente le prog instrumental à travers le prisme des claviers, en utilisant ces derniers, non pas comme un simple instrument d’appoint, mais comme le fondement des compositions. Cette approche permet à l’album de se démarquer dans un genre où les guitares dominent souvent le paysage sonore, et lui offre des compositions variées, tour à tour dominées par des cavalcades de claviers et un foisonnement rythmique, et par des séquences plus apaisées (belles séquences au piano). On pense parfois à Lito Vitale ou surtout à Motoi Sakuraba, deux artistes qui ne sont pas de banales références, vous en conviendrez…
1. A Long Time Ago (4:22)
2. m.a.r.i.k. (4:50)
3. Parallel Dimensions (7:31)
4. The Mind (6:22)
5. Future Dreaminess (7:31)
6. Astral Zenith (10:20)
7. The End (3:37)
