VLYES – Why
Allemagne, 2024, digipack (55:44)
Pour beaucoup de fans de prog, le départ en 2007 de Kay Söhl de Sylvan, le groupe qu’il avait cofondé lorsqu’il était encore au lycée, a été un petit choc. Pendant 14 ans, et ce jusqu’à la fin de l’année 2019, ce fut le calme plat pour lui, la musique n’ayant joué qu’un rôle très secondaire dans sa vie, voire aucun. Après avoir quitté Sylvan, Kay a longtemps essayé de mener une vie “normale”, avant de s’apercevoir qu’il lui manquait bel et bien quelque chose : la musique.
Comme chacun d’entre nous, Kay a connu des hauts et des bas durant cette période, et c’est lors d’un passage à vide particulièrement difficile qu’il a sorti sa vieille guitare pour la première fois depuis de nombreuses années et qu’il s’est mis à jouer. Ce qui était resté en sommeil pendant (trop) longtemps s’est réveillé avec force, et l’idée d’un concept d’album a rapidement germé dans son esprit.
Au printemps 2021, il a présenté cette idée d’album très personnel à Jens Lueck (Single Celled Organism), qui a accueilli l’idée avec beaucoup d’intérêt. Six mois plus tard, Why a commencé à prendre forme dans le studio de Jens et a été le fruit d’une collaboration intensive sur une période de 18 mois. Les deux musiciens se sont complétés de manière extrêmement fructueuse, tant au niveau de la composition que de l’arrangement, de sorte que le processus de création fut comme un voyage commun. En studio, les instrumentaux ont d’abord été enregistrés avec Kay aux guitares acoustiques et électriques, ainsi qu’à la basse, et Jens à la batterie et aux claviers. Avec Volker Oster, le duo a trouvé un chanteur extrêmement expressif qui a enrichi l’album par sa polyvalence. Parallèlement, Kay Söhl avait commencé à jouer dans un groupe (alors sans nom), au sein duquel il a rencontré Jörg Linke (basse) puis, plus tard, un deuxième guitariste en la personne de Jockel Lüdeke. C’est de cette formation qu’est né Vlyes.
Why nous emmène dans un émouvant voyage au coeur d’un progressif symphonique, accessible et mélodique, portant assez souvent l’étendard néo et offrant également quelques éléments electro et post-rock, le tout magnifié par le jeu de guitare élégiaque et personnel de Kay Söhl. Retour gagnant !
1. The Arrival (2:28)
2. I Can’t Get Out (4:50)
3. I Need A Wise Friend (6:29)
4. Once In A While (4:32)
5. The Petition (6:11)
6. Calm Down (5:17)
7. The Abandon (9:23)
8. The End (4:00)
9. Why (10:25)
10. The Dubiousness (2:15)
