Steve HACKETT – Surrender Of Silence
Royaume-Uni, 2021 (57:38)
Quelques mois seulement après Under A Mediterranean Sky, son album à inclination acoustique, Steve Hackett propose donc un nouvel opus électrique, réalisé en complicité avec Roger King mais également un bon nombre de musiciens : citons entre autres Phil Ehart, Jonas Reingold, Craig Blundell, Nad Sylvan, Nick D’Virgilio… Placé sous le signe du cosmopolitisme, Surrender Of Silence nous fait voyager à travers des compositions bigarrées et dépaysantes, parfois même surprenantes : Russie, Orient, Pacifique, ou Afrique, avec ce qui ressemble fort à un futur hymne, « Wingbeats ». Les instrumentaux sont à cet égard de nouvelles perles à enfiler sur un collier déjà bien garni, « Relaxation Music For Sharks » en est le parangon. Très varié, Surrender Of Silence s’inscrit parfaitement dans la lignée des Wolflight et autres At The Edge Of Light, un nouveau témoignage de l’incroyable vitalité maintenue d’un très grand artiste.
Surrender Of Silence est le tout nouvel album studio du légendaire guitariste Steve Hackett. Comme pour son album acoustique du début de l’année, celui-ci a été enregistré pendant le lockdown, avec la participation de plusieurs musiciens et chanteurs venus du monde entier. « Les toiles d’araignée du lockdown sont balayées d’un seul coup ici », dit Steve… « Avec la section rythmique monstrueuse de Jonas Reingold, Craig Blundell, Nick D’Virgilio et Phil Ehart, le saxophone et la clarinette basse de Rob Townsend, Nad Sylvan, Amanda Lehmann et moi-même au chant, l’orgue sombrement puissant de Roger King et ma guitare, nous plongeons à fond dans cette libération sauvage d’énergie »… « Parallèlement à la lourdeur, il y a ce besoin constant d’explorer et de faire sauter les frontières. Nous commençons à embrasser la vie à nouveau. Nous ne pouvons pas encore voyager partout, mais cet album fait le tour du monde, de l’Extrême-Orient à l’Afrique, avec les superbes voix d’Amanda plus Lorelei et Durga McBroom, l’extraordinaire dutar d’Ubaidulloev Sodikhorn et le tar exotique de Malik Mansurov… le tout lié aux superbes textures orchestrales de Roger, mises en valeur par le sublime violon et l’alto de Christine Towsnend. »
1. The Obliterati (2:17)
2. Natalia (6:17)
3. Relaxation Music For Sharks (4:36)
4. Wingbeats (5:20)
5. The Devil’s Cathedral (6:31)
6. Held In The Shadows (6:20)
7. Shanghai To Samarkand (8:27)
8. Fox’s Tango (4:21)
9. Day Of The Dead (6:25)
10. Scorched Earth (6:03)
11. Esperanza (1:04)