PYMLICO – Core
Norvège, 2025, (49:13)
Depuis sa signature chez Apollon Records, Pymlico a changé de dimension, en terme de professionnalisme d’une part et de notoriété d’autre part. Core est ainsi le huitième album (le cinquième depuis 2016 et ce changement de label) et met une nouvelle fois à l’honneur ce rock progressif aux magnifiques et subtiles teintes fusion symphoniques. Pour la première de sa carrière, le groupe norvégien a conservé le même line-up sur deux albums consécutifs, ce qui n’est pas anecdotique et explique certainement aussi la réussite de Core. Logiquement, les caractéristiques de Supermassive, mises en exergue il y a 3 ans, se retrouvent ici et permettent donc de découvrir de nouveau « des thèmes accrocheurs, des mélodies chantantes, un groove envoûtant, et des solos de guitare foudroyants ». Toujours instrumental, ce Core est une nouvelle réussite qui confirme la place importante de Pymlico au sein de la scène progressive internationale…
La volonté des frères Broter (Arild et Øyvind) a rapidement été d’explorer ce que ce line-up particulier (et donc inchangé depuis Supermassive) pouvait créer sans trop d’influence extérieure. Traditionnellement, Pymlico a toujours élargi son équipe pendant les enregistrements, en ajoutant des cuivres, des cordes et d’autres instruments pour compléter le son. Cette fois-ci, le groupe a choisi d’éliminer les couches supplémentaires et de se concentrer sur le noyau dur : les sept membres actuels donc. L’objectif était de maximiser le potentiel de cette incarnation, et le résultat est un album plus brut et plus féroce que tout ce que Pymlico a fait auparavant, tout en conservant les qualités qui ont fait sa réputation : des morceaux mélodiques et groovy, des solos puissants, le tout enveloppé dans une production moderne.
L’écriture et les arrangements ont été plus que jamais le fruit d’un travail collectif, chaque chanson contribuant à façonner l’orientation générale de Core. Le son est plus organique et moins poli, et l’album a été peint avec un coup de pinceau plus large et plus dynamique que ses prédécesseurs…
1. Welcome Back (6:08)
2. Ellipsis (6:06)
3. Captain Teebs (5:29)
4. Fair Play (6:19)
5. Don’t Do That (6:27)
6. Point Nemo (5:39)
7. 221B (8:03)
8. Done And Dusted (5:06)
– Øyvind Brøter : keyboards
– Stephan Hvinden : guitars
– Andreas Sjo Engen : guitars
– Are Nerland : bass
– Robin Havem Løvøy : saxophones
– Arild Brøter : drums, keyboards
– Oda Rydning : percussion
