LONG EARTH – An Ordinary Life
R-U, 2024, digipack (63:12)
Long Earth est une jeune formation écossaise, formée en 2016 et ayant des liens avec Abel Ganz (plusieurs musiciens en commun au fil des ans, dont l’actuel et excellent chanteur Martin Haggarty). An Ordinary Life, le nouveau et troisième jalon discographique, s’impose très vite comme le meilleur album à ce jour de son auteur, faisant preuve d’une maturité jamais prise en défaut et servie par un concept intéressant (cf. ci-dessous). Musicalement, nous sommes ici au coeur d’un néo prog mâtiné de prog FM (celui des années 80 particulièrement), aux mélodies chatoyantes et aux envolées solistes toujours très pertinentes. Au sein de An Ordinary Life, on trouve donc du Arena, du Pendragon, du Saga et du Asia, pour un résultat plein d’énergie positive, de dynamisme, d’un lyrisme affirmé, et donc d’une grande maîtrise. Bravo !
Le groupe nous dit quelques mots : « An Ordinary life est le troisième album de Long Earth. Il aborde la vie comme une pièce en trois actes. La plupart d’entre nous vivent les mêmes expériences : grandir, quitter la maison, trouver une place dans la société. Nous nouons des amitiés, tombons amoureux, fondons des familles. Nous connaissons de bons et de mauvais moments, nous sommes confrontés à des chagrins d’amour et, inévitablement, à la mort. Et les impôts ! Nous avons tous des espoirs et nous osons rêver. Nous subissons l’incertitude et les bouleversements politiques, manipulés par ceux que nous élisons pour nous servir. Nous sommes tous témoins de la guerre, que ce soit de près ou par procuration via les médias, car il y a toujours une guerre quelque part. Ces thèmes sont explorés tout au long de ce nouvel album. »
1. Fight The Hand That Bleeds You (10:39)
2. Morpheus (6:55)
3. Life I (6:03)
4. Sand (7:09)
5. Shadows (10:58)
6. Life II – The Arc (5:27)
7. Moscow (8:09)
8. Life III – Empty Shore (7:57)